Campagnes de dons 2016-2019
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© 2018 fonds de dotation pour le rayonnement de l’église Saint-Germain-des-Prés
FICHE n°14 – Élévation ouest du bras nord du transept
Description
A la mort d’Hippolyte Flandrin, l’architecte Victor Baltard choisit le peintre Sébastien Cornu pour réaliser le décor du bras nord du transept de l’église. S’inscrivant dans les registres décoratifs mis au point par Alexandre Denuelle, Sébastien Cornu reprend pour la paroi ouest la composition élaborée par Flandrin dans la nef. Ainsi, une large composition représentant l’Invention de la Vraie Croix se déploie sous les vitraux de Lusson du Mans entre lesquels sont représentés des personnages bibliques. Pour cette paroi, l’artiste reprend également la technique de peinture à la cire mise au point par Flandrin.
Restauration et enjeux
De par son encrassement prononcé, ce grand décor pictural est aujourd’hui difficilement lisible depuis le sol. Le projet de restauration prévoit le nettoyage et le refixage de la couche picturale tant sur les scènes historiées que les décors architectoniques afin de redonner à la paroi toute son unité décorative. Ce projet de restauration comprendra également la restauration des boiseries en partie basse et le simple nettoyage des baies hautes (ayant déjà fait l’objet d’une restauration récente).
Test de nettoyage réalisé par les ateliers Arcoa
Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015
FICHE n°15 – Élévation nord du bras nord du transept
Description
Dans le cadre des grands travaux mauristes du XVIIe siècle, l’extrémité du bras nord du transept a été intégralement reprise afin de mettre en oeuvre une grande vitrerie à dé et bordures émaillées. En 2001, celle-ci a fait l’objet d’une restauration complète menée par la Ville de Paris qui a permis de retrouver tout son éclat d’origine.
Les élévations intérieures ont reçu, comme dans la nef, une riche décoration polychrome conçue par Alexandre Denuelle sous la conduite de l’architecte Victor Baltard.
Le décor en faux-appareil et les boiseries des parties bases contrastent ainsi avec la blancheur du marbre de la statue de Jean Casimir, Roi de Pologne. Ce mausolée fut sculpté par Gaspard de Marsy en 1674, puis recomposé par Godde en 1828 lors de sa réinstallation après les troubles révolutionnaires.
Restauration et enjeux
Le projet de restauration prévoit le nettoyage et la remise en cire de la sculpture funéraire en marbre et du bas-relief en bronze attenant de Jean Thibaut. Le socle et le dais en plâtre qui les mettent en valeur seront restaurés avec le nettoyage, la consolidation du support et la reprises des lacunes. Les travaux projetés comprennent également la restauration des boiseries en partie basse et des décors polychromes de Denuelle, tandis que la grande verrière fera l’objet d’un simple nettoyage.
Test de nettoyage réalisé par les ateliers Arcoa
Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015
FICHE n°16 – Élévation est du bras nord du transept
a. La Transfiguration
b. Jésus laissant venir à lui les petits enfants
c. La Mission des apôtres
d. Jésus laissant venir à lui les petits enfants
e. La Descente aux Limbes
Description
A la mort d’Hippolyte Flandrin, l’architecte Victor Baltard choisit le peintre Sébastien Cornu pour réaliser le décor du bras nord du transept de l’église. S’inscrivant dans les registres décoratifs préalablement établis par Alexandre Denuelle, Sébastien Cornu ne reprend pas, comme pour la paroi opposée, le principe de composition établi par Flandrin dans la nef. Ainsi, la paroi Est s’organise en quatre scènes historiées équivalentes représentant des épisodes de la vie du Christ. Au centre de chaque scène, le Christ se tient debout dans une attitude similaire laissant penser qu’un même modèle fut repris et adapté. La technique employée diffère également puisqu’il ne s’agit pas de peintures murales mais de toiles peintes réalisées en atelier avant d’être marouflées au mur.
Restauration et enjeux
De par son encrassement prononcé, ce grand décor pictural sur toile marouflée est aujourd’hui difficilement lisible depuis le sol. Le projet de restauration prévoit le nettoyage et le refixage de la couche picturale et de la toile tant sur les scènes historiées que les décors architectoniques afin de redonner à la paroi toute son unité décorative. Ce projet de restauration sera également l’occasion de documenter les techniques de peintures murales employées dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Test de nettoyage réalisé par les ateliers Arcoa
Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015
FICHE n°17 – Autel Saint-François Xavier – bras nord du transept
Description
L’autel du bras nord du transept initialement dédié à saint Placide puis saint Casimir fut entièrement recomposé par Godde après les troubles révolutionnaires. Au centre, la statue de saint François-Xavier, sculptée par Coustou en 1722, fut donnée à l’église par Alexandre Lenoir en 1802 et provient du noviciat des jésuites. Le saint en marbre foule du pied une tête grimaçante et barbue, symbole de l’Idolâtrie.
Restauration et enjeux
Le décor de l’autel saint François-Xavier présente aujourd’hui un encrassement généralisé et de nombreux manques dans ses éléments décoratifs mêlant le bronze, le plâtre et le carton-pierre. Cet ensemble monumental fera l’objet d’une restauration complète avec le nettoyage, la remise en cire des marbres, la reprise des lacunes et la restitution des éléments manquants. Cette opération sera également l’occasion de conforter l’intrados en bois de la niche afin de pallier aux désordres structurels actuels.
Exemples des désordres affectant le décor
Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015
FICHE n°18 – Croisée de transept
Description
L’autel du bras nord du transept initialement dédié à saint Placide puis saint Casimir fut entièrement recomposé par Godde après les troubles révolutionnaires. Au centre, la statue de saint François-Xavier, sculptée par Coustou en 1722, fut donnée à l’église par Alexandre Lenoir en 1802 et provient du noviciat des jésuites. Le saint en marbre foule du pied une tête grimaçante et barbue, symbole de l’Idolâtrie.
Restauration et enjeux
Le décor de l’autel saint François-Xavier présente aujourd’hui un encrassement généralisé et de nombreux manques dans ses éléments décoratifs mêlant le bronze, le plâtre et le carton-pierre. Cet ensemble monumental fera l’objet d’une restauration
complète avec le nettoyage, la remise en cire des marbres, la reprise des lacunes et la restitution des éléments manquants. Cette opération sera également l’occasion de conforter l’intrados en bois de la niche afin de pallier aux désordres structurels actuels.
Exemples des désordres affectant le décor
Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015
FICHE n°19 – Élévation ouest du bras sud du transept
Description
En 1870, le peintre Sébastien Cornu meurt après avoir réalisé le décor du bras nord du transept. On choisit alors pour réaliser les peintures du bras sud Alexandre Hesse, élève de Gros, issu d’une grande famille d’artistes. De grandes toiles marouflées devaient initialement s’inscrire dans les registres décoratifs préalablement mis au point par Alexandre Denuelle, mais le décès de l’artiste, en 1879, laisse le décor inachevé. Autre témoin du grand décor conduit par Victor Baltard, deux grisailles à filet de couleurs des ateliers de Lusson du Mans occupent les parties hautes.
Restauration et enjeux
Témoignant d’anciennes infiltrations ayant eu lieu avant la réfection des couvertures, ce décor est aujourd’hui altéré et difficilement lisible de part son encrassement. La base des piles attenantes à la chapelle Saint-Maur souffre d’une usure généralisée liée à la fréquentation de l’édifice Le projet de restauration prévoit le nettoyage et le refixage de la couche picturale ainsi que la réintégration illusionniste des lacunes. L’ensemble sera complété par la restauration des deux grisailles en partie haute sur lesquelles sera mis en place un dispositif assurant une ventilation naturelle continue qui permettra d’éviter les phénomènes de condensation.
Détail des parties hautes et des grisailles de Lusson du Mans
Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015
FICHE n°20 – Baie 12 du bras sud du transept
Description
Dans le cadre des grands travaux mauristes du XVIIe siècle, l’extrémité du bras sud du transept est intégralement reprise afin de mettre en oeuvre une grande vitrerie composée de deux lancettes surmontées d’une rose et deux écoinçons. L’ensemble présente un motif à dé et des bordures florales émaillées à l’exception de la rose dont le motif central comporte un tétragramme sacré. Aujourd’hui, l’état sanitaire de la baie est très altéré avec de nombreux verres manquants ou cassés et la flexion de certains panneaux qui présentent une résistance mécanique insuffisante.
Restauration et enjeux
La grande baie mauriste fera l’objet d’une restauration d’envergure nécessitant le montage d’échafaudage tant par l’intérieur que l’extérieur. Les panneaux de la baie seront entièrement déposés et restaurés en atelier après un diagnostic approfondi. Selon les conclusions de ce dernier la dépose des serrureries fixes pourra elle-aussi être envisagée. La restauration de la baie comprendra notamment le nettoyage des panneaux, la suppression des plombs de casse, le remplacement et la restauration des pièces en recherche. Les fers seront brossées et restaurés avec application d’un produit anti-corrosion et mis en peinture. Dans une optique de conservation préventive, Un dispositif assurant une ventilation naturelle continue
sera mis en place en partie basse afin d’éviter les phénomènes de condensation.
Grande baie n°12
Créee au XVIIe et restaurée aux XIXe et XXe siècles
Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015
FICHE n°21 – Élévation ouest du bras sud du transept
Description
A la fin du XVIIe siècle, Charles de Castellan, abbé commendataire de Saint-Evre de Toul finança la décoration du bras sud du transept à la condition qu’un mausolée à la mémoire de sa famille y soit érigé. François Girardon, sculpteur du roi, est alors choisi pour faire ce monument, placé en 1683 dans la chapelle Saint-Maur (à l’emplacement de l’actuel confessionnal).
Après la révolution, le monument est réinstallé dans le bras sud par Hippolyte Godde qui le recompose en 1828. Du mausolé d’origine, il ne reste plus que les deux statues représentant la Fidélité et la Piété tenant les portraits gravés de Louis et Olivier de Castellan. En 1945, ce tombeau fut à nouveau restauré avec la suppression des trophées de plâtre disposés de part et d’autre du tombeau par Godde.
Restauration et enjeux
Dans le cadre du projet de restauration, les parties manquantes, nez et mains, des deux allégories seront restituées avant d’être nettoyées et remises en cire. Le socle en marbre reproduisant l’épitaphe rédigé par Mabillon sera également restauré tout comme les décors réalisés sous la conduite de Victor Baltard : peintures murales d’Alexandre de Denuelle et boiseries en parties basses.
Parties manquantes et altérations des parties basses
Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015
FICHE n°22 – Élévation est du bras sud du transept
Description
En 1870, le peintre Sébastien Cornu meurt après avoir réalisé le décor du bras nord du transept. On choisit alors pour réaliser les peintures du bras sud Alexandre Hesse, élève de Gros, issu d’une grande famille d’artistes. De grandes toiles marouflées devaient initialement s’inscrire dans les registres décoratifs préalablement mis au point par Alexandre Denuelle, mais le décès de l’artiste, en 1879, laisse le décor inachevé.
Restauration et enjeux
Témoignant d’une importante infiltration ayant eu lieu avant la réfection des couvertures, ce décor est aujourd’hui altéré et difficilement lisible de par son encrassement. Le projet de restauration prévoit le nettoyage et le refixage de la couche picturale ainsi que la réintégration illusionniste des lacunes. Les nombreux repeints disgracieux issus des précédentes campagnes
de restauration seront également supprimés afin de redonner au décor toute son homogénéité.
Détails des désordres causés par les infiltrations
Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015
FICHE n°23 – Autel Sainte-Marguerite – bras sud du transept
Description
A la fin du XVIIe siècle, Charles de Castellan, abbé commendataire de Saint-Evre de Toul finança la décoration du bras sud du transept à la condition qu’un mausolée à la mémoire de sa famille y soit érigé. Plusieurs projets furent conçu par Pierre Bullet, intégrant au centre la statue de sainte Marguerite, sculptée par Jacques Bourlet, moine convers de l’abbaye en 1705. Après la révolution, l’autel fut réinstallé par Hippolyte Godde, qui recomposa l’autel en marbre et bronze orné d’un tabernacle doré à la mixtion représentant l’Agneau mystique.
Restauration et enjeux
Le décor de l’autel Sainte-Marguerite présente aujourd’hui un encrassement généralisé et de nombreux manques dans ses éléments décoratifs mêlant le bronze, le plâtre et le carton-pierre. Cet ensemble monumental fera l’objet d’une restauration complète avec le nettoyage, la remise en cire des marbres, la reprise des lacunes et la restitution des éléments manquants.
Détails des désordres
Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015
FICHE n°24 – Première travée nord de la nef
Vitraux de Lusson du Mans
1. Grisailles de la nef 1857
Décors figurés d’Hippolyte Flandrin
Peints à l’huile-cire sur enduit entre 1856-1863
2. Adam et Eve
3. Abel et Enoch4. L’Annonciation
5. Le Buisson ardent
6. Rinceaux
7. Frises et arcatures
Décors non figuratifs d’Alexandre Denuelle
8. Chapiteaux polychromes
9. Voûte semée de fleurs stylisées
Description
Entre 1855 et 1863, l’architecte Victor Baltard conduit un vaste programme décoratif pour la nef de Saint-Germain des Prés. Il fait alors appel à des artistes renommés comme Alexandre Denuelle ou Hippolyte Flandrin qui développe ici une grande composition en frise articulant les scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament autour de l’axe central de chaque travée.
Débutant le cycle iconographique, l’Annonciation et le Buisson ardent se développe sous les figures d’Adam et Eve et de deux patriarches. Cette réalisation est l’occasion pour l’artiste de préciser sa technique de peinture à la cire, procédé déjà employé dans le chœur de l’église. Ce grand décor mural est accompagné par un vitrail en grisaille produit par les ateliers de Lusson du Mans conférant à l’ensemble une grande unité.
Restauration et enjeux
Fortement encrassé et ayant subi des altérations dues à l’humidité, ce décor pictural exceptionnel est aujourd’hui difficilement lisible depuis le sol. Le projet de restauration prévoit le nettoyage et le refixage de la couche picturale afin de redonner à l’oeuvre son unité de lecture. Ce projet de restauration sera également l’occasion de documenter l’un des rares décors muraux
peints à la cire.
L’Annonciation et le Buisson ardent, gravés par Poncet, élève de Flandrin
Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015